Un bel avenir pour le gaz naturel ?

Depuis les années 1970, la production mondiale de gaz naturel a triplé. En 2012, elle couvrait plus de 20 % de la demande énergétique primaire globale, contre 40 % pour le pétrole. Chaque seconde, 106 000 m³ de gaz naturel sont consommés sur la planète, principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie qui utilisent 61 % de la production totale.

Depuis 1973, la part du gaz naturel dans le bilan énergétique primaire a doublé en France, passant de 7,4 % en 1973 à 15 % en 2013 (environ 45 % pour l’électricité primaire, 30 % pour le pétrole, autour de 6 % pour le renouvelable thermique et les déchets et 4 % pour le charbon).

Cette évolution s’explique par plusieurs raisons, notamment le développement des nouvelles technologies, la délocalisation d’activités « énergivores », les mesures d’économie d’énergie… En France, où cette énergie est importée à plus de 98 %, les secteurs les plus consommateurs demeurent le secteur résidentiel (39 %) devant l’industrie (38 %), le tertiaire (16 %) puis l’énergie (8 %) et l’agriculture (1 %).

Les experts s’accordent sur le fait que la consommation gazière devrait encore fortement s’accroître. D’après le scénario établi par l’Agence internationale de l’énergie, la demande tirée par les pays émergents, devrait augmenter de 50 % à l’horizon 2035. Le gaz deviendrait alors la deuxième source d’énergie primaire mondiale derrière le pétrole.

En France, à cette même échéance, la part du gaz pourrait atteindre 25 % du mix énergétique (15 % en 2013), en raison notamment du développement de nouveaux usages (biométhane, GNV…) et des efforts consentis pour remplacer le charbon et le pétrole par un combustible moins nocif pour l’environnement.

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