Heures creuses, heures pleines, quelles différences ?

Publié le 18 November 2016

Si vous ne l’avez pas encore demandée, il peut être intéressant d’opter pour la formule heures pleines-heures creuses. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Décryptage.

Qu’est-ce que c’est ?

Les heures creuses sont celles au cours desquelles la demande en électricité est censée être la moins forte. Les heures pleines, au contraire, sont celles où cette énergie est la plus utilisée.

Quels horaires sont concernés ?

Il y a 8 heures creuses par jour, mais elles ne sont pas les mêmes selon l’endroit où vous vous trouvez. On évoque souvent l’horaire 22 h-6 h, mais cela peut aussi bien être 23 h-7 h. Elles peuvent également être « découpées » en deux tranches maximum, par exemple de 12 h à 16 h puis de 22 h à 2 h.

Qui fixe ces horaires ?

Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas le fournisseur d’énergie qui décide des heures pleines ou creuses. C’est le gestionnaire de réseau, qu’il s’agisse d’une entreprise locale de distribution ou de Enedis, l’ex-ERDF.

Comment en bénéficier ?

Il suffit de souscrire l’option auprès de votre fournisseur. Ensuite, si vous avez un chauffe-eau électrique, il faut le relier à un contacteur : il se chargera de chauffer l’eau durant les heures creuses. Il peut être nécessaire de changer également de compteur.

Quelles économies peut-on faire ?

Tout dépend de votre mode de consommation. Si vous avez un chauffe-eau électrique, si vous n’êtes pas couche-tôt et pouvez lancer lave-linge ou lave-vaisselle après 22 h, par exemple, cela peut être très rapidement rentable. L’abonnement subit en général un léger surcoût, mais si vos calculs sont bons, il est rapidement amorti.

Comment calculer d’éventuelles économies ?

Le calcul est très simple : sur votre facture récapitulative annuelle, sont indiquées vos consommations en heures creuses ou pleines, que vous ayez souscrit l’option ou non. Prenons un cas très concret, en imaginant que vous ne l’ayez pas souscrite. Vous avez payé 1 000 euros d’électricité l’an passé, dont 600 sont dus à votre consommation en heures pleines et 400 en heures creuses. L’heure pleine sera un peu plus chère que l’heure « normale » hors option, et l’heure creuse moins chère, disons respectivement de 10 % et de 25 %. Vous paierez donc 960 euros et non plus 1 000. Si le surcoût de l’abonnement est, par exemple, de 20 euros, alors ce système est rentable.

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